Et Pendant ce temps là …

Pendant qu’une étude très sérieuse nous apprends que l’on respire mieux grâce à la crotte d’hippopotame, pendant que Thomas et Nabilla se sont dit oui, pendant qu’Harry et Meghan annonçaient la venue de leur petit bout, pendant que le monde continue de se déchirer au son du sacrosaint petro-dollar, pendant que le combat au sabre laser devient sport officiel, pendant que la rubrique Faits-divers continue de faire froid dans le dos et pendant qu’au Workshop les cartons se vident petit à petit et que l’espace finit de s’organiser présageant une reprise des activités un peu au ralenti ces derniers temps.

Et bien pendant ce temps là … Pendant ce temps là, nous sommes Mardi il est 21h10 heure de Paris et je suis en proie à un sérieux doute. Je te rassure ce doute s’est installé petit à petit, mais malheureusement il persiste. Je me suis repassé cette semaine les plusieurs centaines de clichés édités depuis le début de notre aventure, des Etats Unis au Bike Shed Paris…  de l’achat de ma 61 à sa revente, puis à l’achat de mon type 34 … du DGR au Fuck Facebook Tour et j’en passe, me rendant compte au passage que le temps passe définitivement trop vite.

Certains m’ont redonné du baume au cœur me rappelant tous ces bons souvenirs de voyage et de road trips à la rencontre d’autres passionnés aux quatre coins du globe, un temps où pour un rien j’enfourchais ma monture (bon je me calais dans mon siège quoi…) et traversais la France pour un rien, si ce n’est un bon burger bien gras. L’essence était un poil moins cher et mon portefeuille un poil plus garni, le tout associé à des priorités et impératifs bien différents de ceux d’aujourd’hui. Tandis que d’autres me rappelaient le bon souvenir de gens sans batterie, la bouche emplie de belles paroles, nous promettant alors les collines d’Hollywood et un élargissement de notre fenêtre sur le monde, une caméra vissée sur l’épaule et adulés par l’Instagramosphère toute puissante. J’ai vu s’approcher les dites collines puis les ai vues s’éloigner dans un brouillard, comme si celles-ci n’avaient été que le fruit de mon imagination. Après tout, j’ai sans doute rêvé, pourtant non, l’Instagramosphère toute puissante semblant toujours donner du crédit aux  beaux parleurs. Après tout le réseau social à l’appareil photo rose violacé, est et sera toujours le théâtre des filtres, des mises en scène alambiquées et de photos aux lumières utopiques mais tellement charmeuses.

Ces milliers d’images m’ont clairement foutues le bourdon, ouvrant ma réflexion quant à la suite de l’aventure pour The Rascals Cats. A force de vouloir à tout prix rentrer dans un moule qui ne veux pas de nous, ne serait il pas bon de revenir aux basiques, à l’essence même du concept original, la question est posée… Un Fuck Facebook Tour 3ème du nom est à l’étude et ce avec une idée bien précise derrière la tête, une approche plus personnelle de ce mouvement underground qui me passionne et je l’espère au bout du compte l’aboutissement d’un autre projet remisé dans un carton depuis trop longtemps.

En attendant, pour me remettre de mes émotions et calmer mes nerfs, je m’en vais retourner au Workshop quelques heures, finir de ranger mes étagères parées de pièces d’un autre temps et de magazines soigneusement sélectionnés plein de paillettes, de stripes et de pneus diagonaux…. Loin de l’Instagramosphère haletante et la Facebousosphère haineuse et indélicate qui finissent toutes deux par me taper sur le système, mais certainement sujet d’étude pour une future chronique.

Se faire un flashback en ressortant de vieux dossiers et réussir à se foutre le bourdon en se disant qu’happé par les réseaux j’ai failli presque en perdre le Mojo de The Rascals Cats … Ca c’est fait … Maintenant va falloir se ressaisir.

 

 

 

7 Comments

  1. Eh beh, allez on se laisse pas aller! Comme tu dis, les réseaux remplacent pas la vie « dehors », alors on commence déjà à se réjouir du rendez vous de juin!

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  2. T’es pas tout seul dans ce désert hyper connecté. Tout ça va se brûler….. C’est une question de temps.
    Restera l’essentiel, on s’en rapproche, et vous avez un bébé à nourrir de l’essentiel.
    On garde le cap, on serre les fesses et surtout on s’abreuve de la beauté de ce qui nous entoure.
    Il y a pas mal de raisons d’être optimistes !

    Quand même.

    Ne lâchez rien……
    ivan

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    1. C’est pas tant les réseaux sociaux et le desert hyper connecté la cause du problème, mais aussi les superstar qui y officient, ceux qui actionnent les bons leviers( enfin qui acceptent de raquer pour briller …) mais qui au final ne font pas grand chose… Je te rassure, je garde le cap et je me concentre sur l’essentiel. Revenir aux basiques pour ne perdre mon MOJO …. Et comme tu dis Mini Rascal a surtout besoin de l’essentiel, le reste ce n’est que de la poudre aux yeux …

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  3. Rester à l’essentiel tel est ma devise. En ce qui concerne ton fuck facebook tour éventuel, s’il passe par le sud, vous êtes (ta tribu et toi) bienvenus en Ardèche, la maison vous est grande ouverte.

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  4. C’est beau ce que tu dis…. On se fait pas bouffer on se fait mâcher et comme un vieux bout de carne qui ne veut pas se faire digérer, on résiste…
    Fuck facebook tour 3 putain c’est cool…
    bisou

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