Et Pendant ce temps là …

Pendant que le dé-confinement tant annoncé semble être digne de la grande déconfiture, pendant que vers Besançon on saisissait de quoi faire rigoler une bonne partie de l’Est de la France, pendant que les journaleux en mal d’actu relient n’importe quel sujet au dé-confinement et au Corona-virus, pendant que la collection « Bleu Michou » sera mise aux enchères le 10 Juillet de cette année par la célèbre maison Arcturial, pendant que plus d’une soixantaine de plaintes étaient déposées à l’encontre du gouvernement et pendant qu’hier pour la première fois depuis deux mois je bravais la circulation parisienne pour me rendre « enfin » chez certains fournisseurs et y faire chou blanc….

 

Et bien pendant ce temps là … oui pendant ce temps là, je te propose le deuxième volet ( plus court ) de cette fameuse chronique en trois épisodes (au moins) dont je te parlais la semaine dernière. Pour ce deuxième épisode, je t’emmène en Californie.

La Californie au début des années 60, le soleil, les V8, le surf et les VW… bien évidemment. Berceau de nombres de tendances de l’automobile à tendance modifiée, un peu, beaucoup, passionnément , à la folie , la Californie fait partie des incontournables… Le Lowrider, le drag racing, le hot-rodding ou encore le Cal-look autant d’orientations  qui prennent racine au cœur de cet Etat semblant être ensoleillé 365 jours par an .   Je ne vais pas te refaire ici l’histoire du Cal-look, déjà parce que la Toile regorge de sites spécialisés, sur lesquels j’ai d’ailleurs chipé quelques images afin d’illustrer cette chronique, mais aussi parce que je ne voudrais pas froisser ni même m’attirer les foudres de certains « Cal-look maniacs » mal lunés. Mais dans les grandes lignes et afin de satisfaire la curiosité de certains de nos lecteurs dont les termes « Cal-look » et « Hot-rod » sont aux abonnés absents de leur vocabulaire automobile … Voilà un peu d’histoire !

La scène VW se développe dès les années 60, où nombres de Club vont se former et pour certains s’affirmer au cœur de ce microcosme comme par exemple les Volks Chancellors, le Der Rennwagen Führers, le DGVA ou encore le DKP. Alors souvent simples étudiants; les adhérents d’alors se révéleront par la suite être pour certains, des membres influents, entamant des carrières professionnelles au sein même du mouvement. Pour ne citer qu’eux, Bob Clark (fondateur de VW Trends Magazine), Joe Vittone ( fondateur de Empi),  Paul et Mark Schley ( Pilote de Lightinning BUg, entre autres ), Greg Aronson et Ron Flemming (fondateurs de Fat Performance)  ou encore le photographe Glenn Miller témoin de l’époque qui arpente alors les Dragstrip et les bouclards, appareil photo en bandoulière. Il est bien entendu qu’il n’y a pas que ces acteurs là, il est bien entendu que certains n’ont jamais fait partie d’un quelconque club, il est bien entendu que si t’es piqué au Cal-look je me suis permis quelques raccourcis historiques, mais il est aussi bien entendu que c’est une juste chronique sans prétention aucune, de faire une ode au Cal-look ou à quelque autre tendance.

Le sujet est vaste, bourré de rebondissements, comme par exemple quand Joe Vittone qui vendait des Kits Denzel ou des Kits Okrasa, voyage en Europe et rencontre sur les circuits un certain Graham Hill. Graham, qui  lui même se tirait la bourre au Nurburgring avec Jim Clark et Dan Gurney … Oui le Dan Gurney qui fût un temps pilote de INch Pincher, le drage de la marque EMPI… 1962, Hill sort victorieux sous une pluie battante après s’être vivement bagarré sur le Nurbugring avec Gurney, la saison continue et c’est sur le circuit de Watkins Glen, entre autres, que se joue le tour suivant… Watkins Glen … Le circuit dont je t’ai parlé dans la précédente chronique … Tu le vois le lien … et la suite de l’histoire… Non … toujours pas … Résumer toutes ces circonvolutions en un seul petit paragraphe, voire deux serait sans doute extrêmement présomptueux. C’est pour çà que j’ai bien précisé que je tracerais les grandes lignes et surtout celles qui m’intéressent, afin de planter le décor du troisième volet.  A ce propos, pour celui-ci,  il va me falloir du temps et je ne suis pas certain de pouvoir le mettre en page pour la semaine prochaine. Il me reste beaucoup trop d’archives à trier.

Te planter patiemment le décor du troisième volet de cette chronique en t’emmenant sous le soleil des Dragstrip Californien, sans trop m’étendre et en finissant sur le fil… Ça c’est fait !

L’ensemble des quatre chroniques « Abarth Spécial » sont des textes originaux estampillés « Made In The Rascals Cats », complètement, fantasques,  bien qu’appuyés sur une série de faits réels. 

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