Et Pendant ce temps là …

Pendant qu’au cœur du bazar médiatique le vieux Joe bottait l’arrière train New-Yorkais du Sieur Donald, pendant que dans le feutré, l’équipe de notre bon Manu ClubPrez’, prolongeait l’état d’urgence sanitaire, pendant que la question de nos libertés est de plus en plus remise en question, pendant qu’au nom de l’économie on encourage les gens à s’entasser dans les transports alors que dans le même temps on leur interdit l’accès aux centres-villes, pendant que les tant attendus événements mécaniques de 2021 se voient déjà reportés ou annulés , pendant que le Net pullule de cagnottes pour un oui ou pour un non, pendant que les petits commerces tentent de s’organiser, faisant face comme ils le peuvent et pendant que dans le petit bois derrière chez moi les feuilles jaunies continuent de s’amonceler dans les chemins …

Et bien pendant ce temps là … oui pendant ce temps là, quelques semaines en arrière, je répondais à une rapide interview concernant une des facettes de mon travail pour le site Val d’Oise Nature. Oublies les V8 coupleux, les Flat Turbocompressés et autres mécaniques outrancières, aujourd’hui je me la joue poète et je te parle de fleurs, de paysages et de Vald’Oise …

Le Val d’Oise … Ce département qui m’a vu grandir au pied de la forêt de Montmorency et que, pour moult raisons je dû quitter bien avant l’adolescence. La maison et surtout le jardin que j’usais au volant de ma 930 Turbo à pédales changèrent de mains, la vie suivra son cours et ironie du sort, ses deux là se retrouvaient en vente au moment même où nous cherchions à déménager. Hors budget et n’ayant pas que des bons souvenirs sous ce toit, je passais mon tour sans même visiter la maison qui m’avait vu grandir et finissais par dénicher une bicoque en pierre, dont Miss Rascal ne voulait entendre parler. Une de ces bâtisse chargée d’histoire pour laquelle nous finirons par craquer et entamerons une restauration plus proche de la reconstruction que du simple coup de peintoche. Nous quittions alors le « Seine Saint Denis Style » et ses ambiances chamarrées pour nous mettre au vert. Val d’Oise … Paris … Hauts de Seine … Seine Saint Denis … Val d’Oise … Retour à la case départ, mais du bon pied cette fois …

Ceux qui me suivent depuis longtemps, savent que mon attrait pour la photographie ne date pas d’hier, mais beaucoup croient à tort que je ne photographie que des autos et autres engins roulants identifiés ou non, ainsi que les ambiances qui y sont dédiées… Certes cette activité représente aujourd’hui une part non négligeable de mon travail quotidien, pour autant je continue de m’inspirer et de capter le monde qui m’entoure. Forcément avec notre retour dans le Val d’Oise, dans un village de 400 âmes niché au milieu de champs et de forêts, je me suis remis à illustrer les paysages environnants… Figeant fleurs, ruisseaux et petits cailloux, au cœur d’un playground fantastique que je nomme affectueusement « le petit bois derrière chez moi », afin d’œuvrer en toute discrétion … Longtemps à l’honneur de la rubrique « Pissenlit Time », à l’époque où le blog était hébergé sur la « SkyNet Planet », mes clichés de nature au sens large, fleurs et paysages perdurent aujourd’hui tous les Lundi sur les réseaux sociaux sous le Hashtag #StartTheWeekSomewherOnPlanetEarth …

Au printemps, la crise sanitaire sans précédents que nous traversons actuellement, m’empêcha de parcourir les routes de France et d’ Europe et m’obligea à repenser sérieusement ma façon de travailler, une fois passé l’agacement des premières semaines … Te faire cloîtrer chez toi par une équipe qui ne connait la vraie vie qu’a travers des rapports et des études, ça finit par exaspérer même les plus placides d’entre nous. Etant incapable de laisser mes boîtiers dans l’atelier, calé sur une étagère dans l’attente d’un monde meilleur ou du tant attendu monde d’après, je me suis à photographier de plus belle ce paysage dans lequel j’évolue au quotidien en respectant scrupuleusement ou presque, l’heure de sortie quotidienne et la distance des 1 kms … Forcé de constater que ce travail me passionne tout autant que de shooter des mécaniques tape à l’œil, je laisse mon boitier et mon esprit divaguer au gré des couchers de soleil et des changements de saison dans un esprit « Val d’Oise Friendly »… Heureux concours de circonstances, le producteur chez qui je me fournis depuis bientôt 5 ans, sans avoir attendu les bons conseils de ceux qui prônent le « consommer local » depuis le début de cette pandémie, m’a gentiment ouvert champs et vergers ( ouvrir un champs … l’expression est plus là pour la fluidité de lecture , tu l’auras compris ) pour que je vienne y faire des images. Ressortant des cartons des idées de projets jusqu’alors aux oubliettes, cette opportunité m’a conduite à m’intéresser à ce qui se passait dans un rayon d’action de moins de 30kms autour du petit bois derrière chez moi. En fouinant sur la Toile, je me suis retrouvé en contact avec Loris, un des admin du site Val d’Oise Nature … La suite est plutôt simple, Loris m’envoya un petit questionnaire afin de présenter mon travail (du moins celui qui concerne la région), que je renvoyais rempli, additionné de quelques photos déjà parues ici ou ailleurs, ainsi que d’une photo de moi, sans doute pas la plus belle et sans doute que j’aurais pu sourire … Tant pis, me voilà désormais répertorié avec d’autres artistes de la région, chacun œuvrant dans un style bien différent avec cependant le même amour pour le paysage qui les entoure, celui du Val d’Oise.

Mon interview est a retrouver sur le site Val d’Oise Nature.

Te parler de moi et te raconter ma vie, une fois n’est pas coutume, en te présentant une autre facette de mon travail (si bien sur tu viens seulement de nous rejoindre), te parler de fleurs, de nature et du Val d’Oise, surtout du Val d’Oise… Ça c’est fait !!!

7 Comments

  1. Heureusement qu’il nous reste ces bouts de verdure. Quand je pars bosser le matin et que je traverse tranquillou mes petits patelins (ce playground que tu connais si bien), que vois tous ces petits animaux sauvages, et ces couleurs, je me dis que c’est quand même sympa là où je vis (sauf quand tu plies une jante dans un nid de poule, m’enfin). Pis ça me fait un peu plaisir aussi de péter les noix des pilotes de SUV toujours trop pressés…

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