Et Pendant ce temps là …

Pendant que le re-confinement en Île de France ne semble tenir qu’à un fil, pendant que les médias n’ont de cesse de nous balancer sans discernement des chiffres et des statistiques, pendant que c’est la pénurie d’ingrédients qui risque de paralyser un temps la production des vaccins COVID, pendant qu’aux quatre coins du Globe, le petit peuple ouvre les yeux et se soulève  » Dresses les barricades et tu les verras tous hésiter » ( ce n’est pas un dicton de ma grand-mère, mais je te l’accorde ça aurait pu …), pendant que la rubrique faits divers ne manque pas d’intérêt ces derniers temps, pendant que le monde du Spectacle vivant compte bien se faire entendre, pendant que le salon Retromobile se voit une fois de plus reporté cette fois à Février 2022, pendant que je m’amusais de mes amis FB une fois de plus leur faisant croire qu’hier c’était mon anniversaire et pendant que dans l’ombre les projets avancent malgré claques et déconvenues …

Et bien pendant ce temps là … oui, pendant ce temps là, voyant mon « buisness Model » se déliter progressivement, je crains qu’il ne me faille une fois de plus me ré-inventer tout en continuant de travailler sur mes projets tant que faire se peut, croisant les doigts pour les voir un jour se réaliser. Prendre des claques … Poser un genou à terre … Sourire … Se relever … Et se remettre en selle, comme un leitmotiv récurrent …

Inexorablement je poursuis mes rêves de papier, cherchant l’inspiration un peu partout, des quais de la Gare du Nord à la place de la République, en passant par l’esplanade du Palais de Tokyo. Complètement par hasard, j’y croisais la route de Djilali, danseur/breakeur de talent, se jouant à merveille de l’attraction terrestre. Le coté rondouillard et hors du temps de mon vieux Bronica m’ouvrait les portes d’un shooting totalement improvisé et sans complexes. Une Portra 400 quasi complète et quelques clichés numériques dessinaient alors un des peut-être futur chapitres de ce projet papier qui me hante, un chapitre qui causera d’un univers qui m’a vu en partie grandir … Celui de la Street. Pas la Street crade et camée, non celle du skate, du Tag, des RER repeints dans des coloris moins austères, la street du Break-Dance, des albums de NTM et d’un des chefs d’oeuvre en Noir et Blanc du cinéma Français sorti en 1995 sur fond de Cut Killer … Un univers qui dès mes jeunes années m’a poussé hors du cadre, hors case, sans aucune résistance de ma part et qui vingt cinq ans plus tard continue son oeuvre. Bien que n’ayant plus le courage d’user mes Vans sur les marches d’escalier du Trocadéro ou d’ailleurs, cet univers en marge d’un système poli et lissé, voire polissé, continue de m’inspirer au quotidien abreuvant en partie ma créativité débordante …

Toujours au rayon des projets, ces derniers jours j’ai emmagasiné quelques images supplémentaires pour mon projet agricole. Armé de mes pneus à tétines pour ne pas rester coincé comme un bleu dans la boue et la glace, je me perdais dans les vergers où rendez-vous m’était donné pour la taille hivernale. Seul au monde, dans un froid mordant, je me délectais d’un lever de soleil magique dont la chaleur imprégnant le sol créait une brume mystique digne d’un décor de cinéma. « Le spectacle de la nature est toujours beau » … C’est Aristote qui nous le rappelle, mais ça aurait pu aussi très bien être ma grand-mère je te l’accorde. Là encore je réalisais quelques images argentiques comme numériques, figeant un moment important de la production fruitière locale, cette taille dite « en sapin » permettant à la lumière de pénétrer au cœur du verger. Faire des images, c’est bien, ne pas les stocker bêtement dans son disque dur, c’est mieux. Au fur et à mesure de celle-ci qu’elles soient argentiques ou numériques, le projet se dessine peu à peu, tout comme le périmètre d’action. D’après mes recherches, la région où je réside était il y a déjà fort longtemps un des greniers de l’île de France, et forcé de constater que c’est toujours le cas aujourd’hui … Un projet de plus qui verra le jour le moment opportun sous une forme qui aujourd’hui n’est pourtant pas encore définie … livre … expo … Laissons le soin à l’avenir de nous le dire, en attendant j’amasse patiemment clichés et anecdotes, grâce à des agriculteurs heureux d’être mis en lumière …

Enfin, hier pour mon non-anniversaire sur les réseaux sociaux, je tentais sur les conseils avisés de Ben de BenAutos (une vidéo auto tous les Dimanche sur Youtube à 17H17 ) l’inscription sur le média en vogue, j’ai nommé … Tik-Tok … Cette nouvelle à fait sourire et jaser, mais dans une période au cœur de laquelle l’avenir est plus qu’incertain, une période au cœur de laquelle l’économie est mise à mal et les business modèles quotidiennement remis en questions, je ne m’imagine pas ne pas simplement essayer. M’asseoir à mon bureau à attendre que le téléphone sonne ne fait pas malheureusement pas partie de mes attentes et il est bon me semble t il de ne pas oublier que nous sommes au 21ème siècle et que les médias Web que nous utilisons de manière régulière ont tout de même une bonne quinzaine d’années. Ne perdons pas non plus à l’esprit qu’ils finiront par être obsolètes, si ce n’est pas déjà le cas, comme l’ont été les forums spécialisés et les sites internet avant eux …

Te faire une chronique pas drôle, mais alors franchement pas, pour te dire simplement que j’avance sur mes divers projets et que suite à une discussion mouvementée avec Ben, sur fond de faux anniversaire Facebook, j’ouvrais un compte Tik-Tok … Ça c’est fait !!!

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