Instantanés, Cambouis et Confidences Personnelles… #002

Oyé, Oyé, petit peuple de France, nous sommes le 31 Octobre 2021, 20 heures à l’heure de Paris et un mois de plus vient de s’écouler, nous plongeant dans une saison propice à la cueillette des champignons, au ramassage des châtaignes et aux premiers feux de cheminées. De l’atelier s’échappe l’odeur d’un café bien chaud ainsi que la mélodie d’une Playlist plutôt mid-nineties, NTM, Les Béruriers Noirs, La Tordue, Les Têtes Raides et j’en passe…

31 journées viennent de passer à la vitesse de l’éclair, cadencées par une poignée de nuits courtes, d’heures de réflexion, de papiers enduits, d’idées plus débiles les unes que les autres et de coups de Bescherelle sur le coin du nez. Le coup de balai continue sur le pas de ma porte, et je comprends enfin ce que me disais ma grand-mère, « Mieux vaut être seul que mal accompagné… ». Cependant, force est de constater que les partenaires de choix, droits dans leurs bottes se comptent sur les doigts d’une main et que le chemin sera encore long et semé d’embuches. Bref, nous en resterons là, de peur que je devienne vulgaire en m’éloignant du propos. Je te laissais donc le mois dernier sur fond de Tour Auto, de Normandy Beach Race, de clips vidéos réalisés avec soin et passion pendant l’été, tout en te susurrant à l’oreille que j’avais appuyé sur le bouton du projet bouquin. Un mois plus tard, il est temps de faire le point.

Tout d’abord, il faut que je te parle de -The MOOK-, idée débile de rassembler sur papier, une Opel Break posée par terre, un Chopper, une Ami6, une Mobylette, un Couple de Datsun et tellement d’autres choses… Une idée débile tirée à 345 exemplaires de 15 chapitres pour 226 pages de papier haut de gamme, en couleurs mais aussi en noir et blanc, loin des stéréotypes et de la matrice, tellement loin que des fois je me demande si je ne suis pas à côté de la plaque. Certainement comme si ce n’était pas assez débile, j’ai demandé à mon meilleur pote à qui l’écriture crée démangeaisons et crises d’urticaire, de m’écrire une préface de 6 pages. Quitte à faire débile, autant y aller à fond ! Même si la syntaxe, les fautes et le manque de virgules m’ont fait saigné des yeux et des oreilles, il m’a écris un bien beau texte, sincère et authentique. De mon coté, j’ai profité de la douceur de ce mois d’Octobre pour mettre en boite les images manquantes, le Break Opel, mais aussi la photo de couverture. -The MOOK- n’est définitivement plus un projet, la demande d’ISBN est en cours et à l’heure où tu découvres cette chronique, la partie image est définitivement calée, les textes sont écrits, relus et corrigés et en partie envoyés à l’imprimeur, partenaire solide de cette aventure. Entre deux insomnies et à des vues de promotion commerciale, je trouvais le temps de réaliser un petit clip de 40 secondes, officialisant le lancement et l’ouverture des précommandes. Mes plus fidèles lecteurs n’auront cependant pas attendu cette officialisation pour m’accorder leur confiance, soyez ici remerciés !

Octobre fût aussi le théâtre de mes premiers rendez-vous en galerie en vue d’exposer mon travail en 2022. Un jean neuf, une paire de Vans qui l’est tout autant, assortis de mon plus beau sweat estampillé -The Rascals Cats-, me voilà arpentant les rues de la Capitale pour plusieurs rendez-vous dignes d’intérêt. Sensation étonnante de parler de mon univers à des gens qui ne me connaissent ni d’Eve ni d’Adam et qui ne m’ont pas attendus pour avancer. Le discours est passionné, le mec est manifestement passionnant ou alors le galeriste est bien poli, cependant le boulot bien que conséquent est semble-t-il trop pointu pour mes interlocuteurs du jour et il me faudra remballer mes projets pour aller toquer à la porte de la galerie voisine. Octobre, c’est mon nouvel appareil photo, un Polaroid Land Camera de la fin des années 60. Par association c’est l’occasion de faire mes premiers films « peel-apart » et de me rendre compte à quel point ce procédé instantané me plaît et est en adéquation avec ma quête photographique de -L’Instant-, sans artifices. Octobre c’est le rencard des copains du 912Club au bord d’un aérodrome, avec un parking au bord de l’implosion, où passion et culture automobile prendront le pas sur le modèle phare du Club, le tout dans un joyeux bazar organisé… Mais Octobre c’est aussi le Midnight Garage Festival avec les copains de 4H10, où j’ai décidé d’exposer une première partie de mon travail sur la Normandy Beach Race. N’ayant pas réussi jusque là à me décider sur quoi exposer, comme à mon habitude et ayant été conditionné par mon ancienne vie professionnelle à exceller dans l’urgence, j’imaginais la scénarie de mes 5 mètres de murs une semaine avant l’évènement et débutait les tirages cyanotypes moins de 72 heures avant la date butoir. Une série d’une bonne douzaine de tirages originaux 1/1, basés sur mon travail photo, empreints d’un bleu de Prusse inimitable. Il te faudra pourtant attendre le mois prochain pour avoir mon ressenti sur cet évènement, et les quelques clichés glanés lors de celui-ci, à l’heure de publier cette chronique, je suis encore certainement coincé sur le périphérique, les yeux au fond du sac et un sourire idiot aux coins des lèvres.

Demain, nous serons en Novembre, le bon à tirer de -The MOOK- devrait sortir des rotatives, tout comme le calendrier 2022, les journées continueront de raccourcir et il ne se passera plus une journée sans que le poêle à bois ne soit en fonction. Il sera temps pour moi de pousser le volume de la Playlist à fond et de m’enfermer dans l’atelier pour préparer la suite des évènements, avec Retromobile 2022 dans le viseur.

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