– Run to the Sun … Night Shift –

Nous n’étions pas Dimanche mais cela aurait presque pu être le cas… Si tu es branché « Social Media » et plus particulièrement Youtube, je n’ai pas vraiment besoin de te présenter cette « Z »… Pour ceux qui débarquent à l’instant, je vous conseille une séance de rattrapage, en cliquant ici, puis en cliquant ici, en cliquant encore là et enfin en cliquant ici . L’auto récemment shootée avec Brio par Yan Poirier n’est plus vraiment à présenter. Ca tombe bien je rêvais de quelques chose de non-conventionnel pour cette chignole. Oublies les 3/4 avant et les 3/4 arrière, oublies les vues de l’intérieur ou les gros plans sur les carbus, j’en ai soupé…

Une fois de plus j’ai eu envie de me raconter une histoire, une de ces utopies mécanique dont j’ai le secret et que j’ai envie de partager. Le partage, encore une valeur de ma mémé… L’histoire d’un ride nocturne qui ne sera pas mis dans la boite pour des raisons évidentes de sécurité aussi bien pour les occupants de la voiture que des rares passants présents ce jour. Ne jamais laisser de traces… Vous comprendrez aisément que cette traversée des quartiers Nord en fond de 5 au son d’un échappement au bord de l’apoplexie et de la crise d’asthme le compte-tours bloqué en zone rouge ; bien que gravée à jamais dans nos mémoires ; se devra de rester dans l’ombre. Eh ouais … Ici c’est Marseille bébé !! Fantasme mécanique ou non, je vous laisse cependant avec la préparation à ce ride urbain complétement illégal.

Si bien entendu tu n’as toujours pas compris, les stickers criards et les numéros sur les portières, prends une verveine que je t’explique… Au Mans en 1975, une 240 est engagée par une équipe alsacienne, une auto ex-GR4 équipée d’un G-Nose et d’extensions d’ailes un poil énervées. Elle finira 26ème au classement général et première de la classe 2000/2500 mettant pour la première fois à l’honneur une marque Japonaise sur le circuit légendaire du Mans.

Bien des années plus tard, Ben proprio de la 240 de ces photos craque sur une réplique parfaite lors du LMC en 2022, se disant qu’il serait temps de construire l’auto de ses rêves, celle-là même qui trône sur le mur de la cuisine de son sweet-home. Ce ne sera pas une réplique, ce serait trop simple, mais plutôt une belle évocation, lui permettant de garder les Watanabe en les chaussant de slick de route, de remplacer le G-Nose par une simple lame after-market, de se passer des extensions d’ailes disgracieuses et de prendre quelques libertés avec la déco originale. La merguez a bien changé et ce pour notre plus grand plaisir. 22 heures passées de quelques minutes, il est temps pour moi de couper le boitier et de profiter du moment présent. La merguez est lavée et à température, le réservoir est plein, le petit peuple est assis sagement dans son canap’ un jaune dans une main une cuillère de bouillabaisse dans l’autre ( payé ton cliché ) . La ligne inox s’ébroue dans un tonnerre rauque. Gaaaaaaaaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!

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